jeudi 27 décembre 2018

Décembre 2018, l’heure du bilan pour Aériastory


Notre association a fêté sa première année d'existence. Elle a  pour objet la valorisation de la mémoire aéronautique sous diverses formes : médiatique, culturelle et événementielle à destination de tout public, ainsi que d'établir entre tous les membres de l’association un centre d’échange de savoir, de compétences et d’idées.
En janvier 2018, nous avons adressé nous vœux sous le signe des couleurs de la Russie dans l’objectif de célébrer dignement le Normandie Niemen, régiment de chasse prestigieux qui a séjourné dans la commune  et mettre en avant l’amitié aéronautique franco-russe depuis le Tsar Nicolas II à aujourd’hui.
Sur ce thème, deux événements ont vu le jour sur la plateforme mythique de l’aéroport de Toussus le Noble, l'une en avril et l'autre en septembre comme le relate les articles et les vidéos lancées sur le blog pour l’occasion.  
Avec l’aide de nos adhérents et nos partenaires qui nous ont soutenu, nous sommes fiers de vous présenter le bilan ci-dessous :

-        Nous sommes reconnus association d’intérêt général par le code général des impôts,
-        Aériastory est inscrite au registre des associations de la Mémoire de l' Aviation (DGAC),
-       Partenaire des associations : Les Marins du Ciel, le Mémorial Normandie Niemen et l'ASPEH,

-       le blog  Aeriastory.blogspot.fr  a été consulté 18 000 fois,
-       Notre page Facebook Aeriastory est très active,
-       Six vidéos diffusées sur Youtube : http://aeriastory.blogspot.com/p/videos.html

Tous les efforts communs réalisés entre l’association Aériastory, l’Armée de l’Air, le Mémorial Normandie Niemen, la présence du service culturel de l’ambassade de Russie, la famille Tulasne ont été accomplis pour commémorer et réussir les 75 d’existence du Régiment de Chasse Normandie Niemen et demander la réhabilitation la porte Quartier Jean Tulasne ainsi que l’avenue du Commandant Jean Tulasne. 
Des événements qui ont été financés par Aériastory et ses partenaires. 
Nous attendons les autorisations administratives obligatoires  autour d'un courrier officiel de la Mairie à ADP et leur accord afin d'apposer les plaques relatives sur ces lieux.

En Bonus un petit film historique du retour du Normandie Niemen en France (lien) .

Prochainement pour 2019 nos vœux pour annoncer le nouveau projet en gestation. Dans l'attente Bonnes Fêtes de fin d'année

jeudi 22 novembre 2018

La grande guerre et l’aviation civile, deux centenaires qui se suivent


Farman Goliath - Toussus/Kenley (GB)
 Ce n’est pas un effet du hasard si le centenaire de l’aviation civile succède au centenaire de la fin de la grande guerre de 1914-1918.
L'idée de naviguer ou de s'élever dans les airs est aussi ancienne que l'humanité. 
L’intérêt et la curiosité suscités par les premiers avions en 1905 et les perfectionnements techniques ainsi que les performances des appareils au fil des ans, ont contribué à faire naître l’aviation. L’avion était alors essentiellement utilisé dans le domaine de l’aéronautique militaire.

C’est à partir de 1919 qu’un début d’organisation de l’aviation civile prend forme en France, date à laquelle sont créés les Etablissements de l’Aéronautique, le Service Technique de l’Aéronautique, le Service des Fabrications de l’Aéronautique et le Service de la Navigation Aérienne. C’est toute la Mémoire de l’Aviation civile en France.

Terrain d'aviation de Toussus - 1933 
Dès 1911 L'aviation entre dans la vie courante, Les courses aériennes se multiplient: Paris-Madrid en 3 étapes, Paris-Rome, Circuit des capitales européennes... On se met à prendre des passagers : Louis Breguet embarque 10 personnes, puis 12 dans ce que l'on se met à appeler un "aérobus". Le 18 février 1911, aux Indes, le français Henri Péquet inaugure la première poste aérienne au monde, transportant 15 kg de courrier et de cartes postales.

Après la grande guerre et durant une douzaine d'années, l'histoire de l'aérodrome de Toussus-le-Noble se confond avec celle de la Maison Farman. 

L'usine Farman de Billancourt compte quatre-vingt-dix mille mètres carrés d'ateliers en 1917, d'autres sont créés à Boulogne et dans les environs de Lyon; elle emploie près de sept mille ouvriers.
Avec l'armistice, se pose la question de l'avenir des bombardiers sortis tardivement, tandis que le
marché du travail regorge de pilotes expérimentés à la recherche d'un emploi.

Depuis longtemps, Henri Farman estime que l'avenir de l'avion est  dans le transport commercial.
Concurrent du chemin de fer ou du bateau, la locomotion aérienne doit se montrer supérieure sur certaines destinations.
Les frères Farman se lancent dans l'aventure de l'aviation commerciale avec la détermination et organisent les premières lignes commerciales de passagers tout en participant aux concours et aux raids qui assoient leur notoriété. Ils gardent une forte activité de formation au pilotage sans négliger l'aviation de loisirs qui a son public, dès l'après-guerre.

L’aérodrome de Toussus-le-Noble est le cadre de tous ces défis en tant que terrain d'essais des prototypes, base principale des premières lignes aériennes et centre des écoles de pilotage. Son personnel est polyvalent.
Sur les directives de Maurice Farman, le terrain est ouvert tous les jours de l'année.

Les Lignes Farman, par la suite, Société Générale de Transports Aériens (SGTA) sont créées en 1919 et les Grands Express Aériens en 1920. Les deux compagnies sont dirigées depuis Toussus le Noble par Lucien Rougerie.

Les bombardiers sortis à la fin du conflit seront reconvertis pour être utilisés comme premiers avions de ligne. Le Farman 50 devient une berline de transport pour quatre passagers installés dans la soute à bombes. Le mécanicien et le pilote sont à l'air libre. Les bagages occupent le poste du mitrailleur avant et celui de l'arrière accueille d'exiguës toilettes.
Le F50 Limousine entre en service en février 1919 et équipe ensuite les Grands Express Aériens puis Air Union. Sa capacité limitée le destine plutôt au rôle d'avion-taxi dont l'exploitation est facile et peu onéreuse.

Le F60,  un de ses plus fameux avions, bombardier d’origine est reconverti en aérobus.
Baptisé " Goliath " à cause de sa taille, il avait nécessité la construction d'un hangar spécial pour son montage sur le terrain de Mérantais.
Ce hangar fut déplacé sur le terrain de Toussus le Noble vers 1935 et prône toujours à l'entrée de l’aéroport. Connu sous le nom de Hangar Farman, il gardera pour les experts, son nom " le Mérantais " en raison de sa première localisation.

Le Goliath, un appareil à la silhouette très novatrice par rapport aux avions de la guerre était facilement adapté au transport aérien. Les deux membres d'équipage sont à l'air libre, au-dessus du fuselage. C'est dans une cabine fermée, munie de larges fenêtres, que prennent place douze passagers avec la création d’un couloir central qui facilitera leur circulation dans l’avion.
Le Goliath sera l'avion de la première ligne commerciale de transport de passagers de l'histoire aéronautique.

Les frères Farman choisissent comme première destination, l'Angleterre, patrie de leur père. Toutefois le projet se heurte à deux reprises au refus britannique d'un vol civil tant que la paix n'est pas signée. Les douze passagers du premier vol seront donc en tenue militaire.
Le 8 février 1919, Lucien Bossoutrot pilote d'essai chez Farman, secondé par le mécanicien Mulot décolle par ciel clair de Toussus le Noble, sur un sol enneigé. Il atterrit à Kenley, au sud-ouest de Londres après un vol effectué à une moyenne de 115 kilomètres à l'heure. Le lendemain, 9 février, Bossoutrot retourne pour se poser à Toussus, à la moyenne de 125 kilomètres à l'heure. Les deux trajets ont été effectués sans le moindre incident. 
Les 12 et 13 février suivants, avec le second prototype, Bossoutrot accompagné  du mécanicien Guératz récidive sur ligne Paris-Bruxelles ; parmi les passagers se trouvent monsieur et madame Henri Farman. La Presse, qui était invitée à ce second vol, a relaté l'événement avec enthousiasme.
Le 23 mars 1919, les Lignes Farman relient Bordeaux, le 12 août Amsterdam, le 13 août Copenhague. Elles fonctionnent alors avec cinq pilotes et treize Goliath.  

En vol, cet avion est sujet aux brusques variations d'altitude, bousculant fortement les passagers malgré les ceintures de sécurité. Les pilotes évoquent tel voyageur dont la tête, cognant le plafond, apparaît à l'air libre, tel autre, le chapeau coincé jusqu'aux oreilles. Le mal de l'air, les odeurs d'essence dans la cabine font partie du quotidien des trajets. Ainsi, le pilote Bernard Catta relate un caprice du Goliath : « Les coups de roulis avaient aussi leurs caractéristiques, l'aile penchait brutalement d'une forte inclinaison, d'un seul coup.  Les réactions variaient selon le tempérament du pilote, c'était ce qui amusait les mécaniciens.

Le personnel navigant ne reste jamais inactif et la clientèle est surtout formée d'hommes d'affaires, de reporters ou de personnes aisées en quête de sensations.
L'écrivain Colette est l'une des premières touristes aériennes de Toussus. Lucien Coupet, pilote d'essai chez Farman, la trouvait originale et au franc parler.

Il y a toutefois, beaucoup  d'améliorations à apporter quant à la régularité, à la sécurité et au confort des appareils, à la vitesse des avions. L'aviation commerciale débutante s'attaquera à tous ces problèmes pendant la décennie qui suivra la première guerre et Toussus le Noble y aura sa part.

C'est donc sur cette page de l'Histoire qu'Aeriastory a conçu des scénarios évolutifs (hier - Aujourd'hui - demain ) pour célébrer le centenaire de l'aviation civile sur la plateforme de Toussus.
Un projet proposé à la Mairie de Toussus et puis à ADP dans l'axe du plan stratégique "Connect 2020" de son PDG M Augustin de Romanet.  L'association Aériastory, dont les membres avaient organisé : le centenaire de l'aéroport (2007), Aviation 14-18 (2016) - Normandie Niemen (2018) et Journée du patrimoine (2018) apporterait montage et conception à cet événement unique.

Ci-dessous sur issuu le dossier des scénarios présentés à la Mairie en Octobre 2018  :



et téléchargeable au lien suivant  : Dossier Centenaire aviation civile 

Ce centenaire de l'aviation civile dans notre Région  "berceau de l'aviation" serait pour les partenaires potentiels, publics et privés un tremplin que l'Histoire nous offre pour persévérer vers un futur serein d'une plateforme aéronautique mythique sur un plateau en pleine urbanisation.
Une opportunité de lier l'Histoire d'hier au développement économique de demain et faire briller et dynamiser l'image de l'Aviation dans la commune.



mercredi 21 novembre 2018

Aériastory fédère aux Marins du Ciel


Aériastory est fière de figurer parmi l’association fédérative des Marins du Ciel qui outre le personnel en service de l’Aéronautique navale, l’aviation de la marine nationale, fédère neuf associations d’anciens où en charge du patrimoine de l’Aéronautique navale.  
Les Marins du Ciel regroupent 7820 membres.

Lors de l’AG qui s’est déroulé  au Cercle national des Armées en Novembre à Paris, l'amiral Alain Oudot de Dainville, président des Marins du Ciel, a rappelé le but et la finalité de l'association, rassemblant en une seule entité le personnel d'active de l'Aéronautique navale et les membres des associations d'anciens ou en charge du patrimoine de cette aviation.

ll constate avec satisfaction que de nombreuses associations ont rejoint les Marins du Ciel et relève en particulier l'enthousiasme et la qualité du travail effectué au Musée de l'Aéronautique navale de Rochefort (Charente maritime).

Les Marins du Ciel
Lors de cette assemblée, Gérard Finan, président d'Aeriastory, a présenté  l'association comme orientée vers l'histoire locale de l'aéronautique et commémorer en particulier celle de l'Aéronautique navale à Toussus le Noble de 1947 (Installation du Service d’approvisionnement de l’Aéronautique navale, Saman) à  2012 (Fermeture de l'Etablissement de l’Aéronautique navale, EAN).

Nous avons rencontré le président de l'Amicale des Anciens de l'Aéronautique navale en Ile de France (AAAN IdF) qui a présenté les actions conviviales et de promotion de l'Aéronautique navale prévues en région parisienne.
Une visite du porte-avions Charles de Gaulle sera aussi envisagée.

Dans le proche avenir une exposition et un forum auront lieu du 11 au 17 février 2019 à la mairie de Pierrefitte-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) ayant pour objet « les bases et implantations de l'Aéronautique navale en région parisienne de 1926 à 2012 ».
  
R Roucolle - G Finan - J Petit
Aériastory sera partenaire de cette exposition qui sera proposée aux différentes communes concernées.
Nous avons reçu récemment M.  Roucolle, secrétaire de l’AAAN IdF, pour envisager des possibilités d’action communes avec un ancien directeur du Saman et du Service de l’Aéronautique navale, le contre-amiral (2s) Jacques Petit, secrétaire général des Marins du Ciel et membre d’honneur d’Aériastory, et l’une des mémoires vivantes de la présence de la marine à Toussus. Cette réunion nous a permis de se remémorer les temps ou les marins volants étaient présents dans la vie de la commune de Toussus et d’envisager des projets d’avenir.



Nous vous invitons à voir ou à revoir la vidéo réalisée par le major Patrick Vallière et l’Etablissement de l’Aéronautique navale, à l'occasion du centenaire de la création de l’aérodrome et des 60 ans de la présence de la marine à Toussus-le-Noble en 2007.   lien vidéo


jeudi 11 octobre 2018

Quand l’ancêtre d'Airbus se nommait aérobus

1919 - 2019 Un centenaire qui approche à grand pas !

Quand l'ancêtre d'Airbus se nommait aérobus,  les lignes Farman étaient précursseurs d'Air France et que tout démarra de Toussus le Noble !



Cellule Farman Goliath - MAE
Dès l'armistice, les frères Farman modifièrent leur bombardier F.50, dont le prototype effectuait ses premiers essais dans les derniers mois de 1918, en «aérobus» F.60. Sa destinée est devenue civile dès 1919 et, comme appareil de transport, il a connu une extraordinaire carrière. Ce biplan géant pour son époque reçut le nom de «Goliath».

Sa construction: bois et toiles, est celle d'une cellule biplane à ailes égales au fuselage quadrangulaire central.

Le poste de pilotage, à deux places, surélevé et à l'air libre, est disposé immédiatement en avant des ailes. La cabine des passagers, extrêmement spacieuse, permet d'y loger douze personnes, dans un compartiment avant de quatre places et un compartiment arrière de huit places.

En vol, le mécanicien quittait parfois le poste et marchait sur l'aile pour aller réparer un moteur.
D'un poids de 2700 kg pour une charge utile de 2450 kg, le Goliath atteignait la vitesse de 130 km/h avec un rayon d'action de 750 km.

L'«aérobus» Farman prit son vol le 8 février 1919 de l'aérodrome de Toussus-le-Noble pour effectuer son premier voyage Paris-Londres et retour. 
L'aller fut réalisé en 2 h 30 et le retour en 3 heures. 
Le 12 février, l'appareil prenait l'air pour Bruxelles qu'il atteignit après 2 h 10 de vol, avec dix-sept passagers.

La carrière du prototype n'était cependant pas terminée. Bossoutrot et Coupet tentèrent avec six personnes un voyage de Paris à Dakar. 
Partis de Toussus le 11 août 1919, la première étape du raid devait les conduire à Casablanca : 1 872 km en 18 h 23 qui leur fit attribuer le record mondial de distance en ligne droite.

Ces succès rendirent la direction de la firme très optimiste et, dès lors, commencèrent les voyages réguliers entre Paris et Bruxelles, puis Amsterdam en 1921 et Berlin en 1927. 
La ligne Farman était née. Elle prit en 1922 le nom de Société Générale de Transport Aérien.

En 1923 Farman utilisait dix-huit appareils sur ses lignes tandis que les Grands Express et les Messageries Aériennes qui deviennent «Air Union» exploitèrent le «Goliath» sur Londres et Bruxelles avec respectivement douze et seize appareils.
Bien d'autres compagnies françaises et étrangères, adoptèrent cet avion. De 1919 à 1933 au moins cinquante-sept «Goliath» de différents types selon les moteurs furent utilisés par l'aviation civile.

(texte de présentation lors du lancement du timbre poste Farman F-60 Goliath en 1984)






Une vidéo de Londres à Paris avec Air Circa - 1923



mardi 18 septembre 2018

La journée du Patrimoine exposée aux enfants de Toussus


Classe de CM2 autour de l'exposition Jean Tulasne
Lorsque l'on parle de patrimoine « l'héritage du père », on pense tous à un héritage. D'ailleurs le mot vient du latin qui désigne un bien individuel que l'on tient de son père et que l'on transmet à ses enfants.
Mais le patrimoine désigne aussi des biens collectifs. Ce patrimoine, chaque société le « fabrique », lui reconnait une valeur et fait le nécessaire pour le garder afin de le transmettre. Le patrimoine n'est donc pas figé, il appartient à l’entité et évolue selon l'époque et le contexte local. Ce patrimoine choisi et reconnu par la communauté reflète l'identité du territoire et s'appuie sur les mémoires de ses habitants. « Comme un vêtement sans couture », le patrimoine devient éducatif.

Et la Culture ?  
Le terme latin définit l’action de cultiver la terre au sens premier puis celle de cultiver l'esprit, l'âme au sens figuré.  Cicéron fut le premier à appliquer le mot "cultura" à l'être humain : « Un champ si fertile soit-il ne peut être productif sans culture, et c'est la même chose pour l'humain sans enseignement. »

Ces deux mots étaient les fils conducteurs d'une commune, sur un plateau agricole fertile et berceau de l'aviation dans l’après journée du Patrimoine, aux enfants de Toussus.

Quand la France était au Liban
Maria du Souich responsable de la Médiathèque « le Petit Prince » nous a ouvert les portes afin de présenter l’exposition Jean Tuslane prêtée par le petit fils Alexis pour quelques jours.
Mme Sylvie Veillet, la directrice, a immédiatement accepté d’envoyer les élèves de l’école communale « Roland Garros»  depuis la classe de CE1 au CM2  voir cette exposition que nous avions commentée à des enfants attentifs et curieux. 
Thème que ferait partie du programme scolaire des plus grands.

Tous les mots magiques étaient présents pour informer à cette nouvelle génération, qu’ils habitent un lieu prestigieux « Berceau de l’aviation mondiale »  où les noms de Farman, Blériot, Garros, Saint Exupéry se sont égrenés comme des paillettes lumineuses et aboutir à Jean Tulasne et le fameux Régiment de Chasse Normandie Niemen venu s'installer à Toussus le Noble.

La porte "Quartier Jean Tulasne" et son avenue Commandant Jean Tulasne, du Normandie Niemen ne leur seront plus inconnues quand ils feront leur promenade dans l’aéroport pour voir les avions, côtoyer le hangar Farman et rêver d'être un jour peut être, pilote !

Une journée du patrimoine 2018 qui restera dans le souvenir d’Aériastory et, espérons dans la tête de ces enfants !

Crédit photos : Bruno Muthelet



vendredi 14 septembre 2018

Offre spéciale adhésion Aériastory pour la journée du patrimoine 2018




Pour la Journée du Patrimoine et du 15 septembre au 15 octobre, toute adhésion à l'association Aeriastory via internet en direct et sur le site :


pour un montant à partir de 15€ et plus si vous le souhaitez  ( remplir la case "montant de votre choix),   
Le livre d’AZUR et d’OR, un concentré  de 168 pages de l’histoire sur l’aéroport mythique de Toussus, d’une valeur initiale de 25€  :  EST OFFERT

L'inscription via Helloasso délivre automatiquement un reçu fiscal lors du règlement. Il permet une réduction d'impôt jusqu'à 66%, l'association étant reconnue d’intérêt général.
Cette forme d'adhésion en direct nous permet un meilleur suivi ainsi qu'un allègement du travail manuel comptable et administratif .

L'adhésion via HelloAsso est gratuite pour Aériastory.  Sur le bulletin d'adhésion en ligne, HelloAsso vous propose de participer à ses frais de collecte sous la forme d'un pourboire, que vous fixez à la valeur désirée. 
Vous êtes libre de verser ou non de pourboire en cochant la case prévue à cet effet.

Pour ceux qui souhaiteraient un envoi par voie postale du livre, il faudrait ajouter 10€ de frais de port.

Cette offre est valable pour les 100 premiers inscrits durant cette période.


lundi 10 septembre 2018

Edito de Valérie Pécresse dans Air Legend Paris-Villaroche - Un devoir de Mémoire


Faire revivre une partie de notre Histoire aéronautique et contribuer au devoir de mémoire: telle est l'une des vocations de ce grand meeting aérien qu'est le Paris-Villaroche Air Legend, qui réunira les 8 et 9 septembre prochains tous les passionnés de l'aviation.

Avec plus d'une soixantaine d'avions il s'annonce comme l'un des plus grands meetings de la saison 2018 ! Ce rassemblement important est une chance extraordinaire pour le territoire francilien. Il va nous permettre de mettre encore davantage en valeur notre patrimoine aéronautique et de faire découvrir notre Région aux nombreux touristes venus de tous horizons.

Il va aussi mettre en lumière le fait que la Région Île-de-France est la première région aéronautique d'Europe !

Savez-vous que toutes les 4 secondes, un avion décolle dans le monde avec un moteur assemblé en Île-de-France ?

La conception et la production d'équipements aéronautiques, mais aussi toute la recherche et développement liée forment un écosystème clé dans l'économie de l'Île-de- France.
Et lui permettent d'être ainsi leader dans tous les domaines de l'industrie du futur.

Je suis donc particulièrement fière que l'Ile-de-France, pour les Français mais aussi pour les
voyageurs venus du monde entier, soit le lieu de ce rassemblement, sur le territoire seine-et-marnais
et l'aérodrome de Melun.

Je tiens à remercier chaleureusement tous les organisateurs et bénévoles de cette belle manifestation,
dont le succès fait rayonner l'international la culture et l'Histoire de France dans toute leur splendeur.

VALERIE PÉCRESSE
Présidente du conseil régional d'Île-de-France

lundi 3 septembre 2018

Journée du Patrimoine à Toussus le Noble

Les associations Aériastory et ASCT (Association sportive et culturelle de Toussus le noble), en partenariat avec le Mémorial Normandie-Niemen et le restaurant le Bouchon ont le plaisir de vous informer qu'ils organiseront cette année la journée du Patrimoine dimanche 16 septembre à partir de 10h30 au Restaurant le Bouchon sur l'aéroport de Toussus.

Le thème de la journée sera consacré à la réhabiliation de la porte "Quartier Jean Tulasne"  au travers  :

   *   d'une exposition sur l'épopée du Régiment de Chasse Normandie Niemen de 1943 à 1945 en Russie,
   *   d'une exposition sur Jean Tulasne
   *   d'une vidéo : "Qui est Jean Tulasne  premier commandant du Normandie Niemen?" sur un texte de son fils François et narré par son petit fils Alexis Tulasne: le parcours hors norme d'un pilote français qui est resté dans le coeur des Russes.
Le quartier Jean Tulasne est le nom qui avait été donné à la partie de l'aéroport de Toussus où stationnait le régiment Normandie- Niémen à son retour de Russie.  (Lien associé)

Vers 11h arriveront les premiers avions des partenaires qui ont répondu à notre invitation et qui se placeront sur le tarmac, bien visibles du public à partir de la terrasse du restaurant.

Le restaurant "au Bouchon", au pied de la tour de contrôle, proposera des snacks légers ou un menu à la carte arrosé, si vous le souhaitez, de bière de "The Beer Garage" brasseur qui s'installe à Toussus.

A 15h en toute convivialité, sur la terrasse du restaurant :
Concert gratuit de l'Harmonie Magnycoise.

Durant la journée, possibilité de baptêmes de l'air avec les aéroclubs qui ouvriront leur portes et que vous découvrirez sur place.

Venez nombreux partager de votre solidarité avec les associations nobeltussoises qui organisent cet événement simple et convivial sur notre aéroport centenaire et mythique !


Le programme  à télécharger en pdf  (lien)

dimanche 26 août 2018

L’avenue Commandant Jean Tulasne sur le terrain de Toussus le noble.



Avenue du Commandant Jean Tulasne - 2016
 grille "Quartier Jean Tulasne" et "Porte de Toussus"
Crédit photo : Pixel Noble
Les retours de la célébration du  Normandie  Niemen, réalisée par Aériastory et ses partenaires sur l’aéroport de Toussus ne cessent de mettre en valeur le passage de ce prestigieux Régiment de Chasse et sa présence à Toussus de mars 1946 à mai 1947, de leur retour de Russie à leur départ au Maroc.

Suite au projet de la réhabilitation de la porte « Quarter Jean Tulasne » nous avons redécouvert sur l'aéroport  l'existence de l'avenue Jean Tulasne, premier commandant du Régiment Normandie Niemen, mort au combat en Russie.

Reprenons l’ouvrage d’Azur et d’Or réalisé pour le centenaire de l’aéroport de Toussus en 2007, nous citons : « En posant les roues de son avion sur la piste de Toussus-le-Noble, le pilote les pose sur l'histoire. La disposition des hangars en un Z alangui, une piste dont l'âme est en plaques métalliques, le bloc technique avec sa terrasse et son restaurant, l'immense hangar Farman à l'entrée ... l'histoire aéronautique en est l'explication. La rectitude de l'avenue Tulasne suivant le tracé qu'avait gardé la terre, de l'ancien mur du Grand Parc de Versailles, la digue fermant le terrain à l'est après avoir retenu l'eau d'un étang qui alimentait les jardins de Versailles, la courbe de la route d'accès épousant celle d'une rigole née dans le même dessein... attestent du passé plus lointain du village. »

En effet, l’avenue Tulasne existe bien à Toussus, non pas sur la commune mais dans l’enceinte de l’aéroport. 
Elle prend naissance à l'entrée ouest de l'aéroport, là où on trouve encore la grille baptisée "quartier Jean Tulasne", en face de la Porte de Toussus (porte du Grand parc de Versailles), elle suit la limite de l’ancienne Base d'Aéronautique Navale et s’arrête à la hauteur du hangar Farman. 

Au travers de la photo aérienne d’époque ci-dessous prise en 1949, nous comprenons mieux ce qu’était le quartier Jean Tulasne et son avenue, sur un aéroport partagé entre une zone civile et une zone militaire, comme le décrivait le colonel Delin dans ses mémoires :
Quartier Jean Tulasne - 1949
« Toussus le Noble : Base civile. Zone réservée à « Normandie-Niémen » restreinte, délimitée fictivement, immixtions des militaires chez les civils et vice versa. Les problèmes de garde et de sécurité des parkings et hangars sont rapidement réglés. Le Contrôle Local de l’Aérodrome et la partie civile, la plate-forme étaient sous l’autorité de monsieur Henri Tessier. A l’époque nous n’avions pas d’approche organisée ni de radar de piste. On pouvait demander un cap à suivre pour rejoindre un lieu donné pour avoir une idée de la direction que devait prendre l’avion pour se diriger vers Toussus. Une parfaite harmonie régnait entre civils et militaires. L’infrastructure était insuffisante et peu appropriée, les magasins manquaient. Heureux d’être à Toussus, il n’était pas question de soulever des problèmes au commandant. Le personnel s’organisait avec ses moyens. La coopération civile et militaire n’était pas un vain mot et nous nous dépannions souvent mutuellement. Il n’y avait pas d’infirmerie, les
Yak du Neu Neu à Toussus le Noble
consultants étaient envoyés à l’hôpital de Versailles. La piste, orientée sensiblement NE-SW avait un gros inconvénient : elle manquait de largeur, était glissante par temps de pluie et vent de travers. Au SW, une légère déclivité obligeait les pilotes à freiner d’où le risque d’endommager les hélices et de terminer sa course dans le marais en cas d’atterrissage trop long. 
»

Selon une note du ministère de l’Air du 29 septembre 1945 (archive aéroport de Toussus) nous avons de nombreuses précisions sur l’accueil à Toussus le Noble du régiment Normandie Niemen. Elle fait état d’une réunion sur l’aérodrome le 21 septembre 1945 au cours de laquelle il a été décidé de conserver à la disposition de la direction technique et industrielle du ministère de l’air l’actuel hangar 238 ainsi que six pièces et un magasin en sous-sol dans le Club-House. Par contre la partie sud de l’emprise est mise à la disposition du régiment qui se compose de 50 officiers, de 200 sous officiers et de 220 hommes de troupe, pour lesquels il fallait prévoir logements et bâtiments divers.

Actuellement l’influence de l’avenue Jean Tulasne sur la circulation de Toussus est réelle quand  
la grille du « Quartier Jean Tulasne » est ouverte au trafic. Elle limite les traversées du village par le personnel qui travaille dans la Zone Sud de l’aéroport où les grandes entreprises aéronautiques et aeroclubs sont regroupés. Son tracé suit l’ancien mur d'enceinte du Domaine royal de chasse de Louis XIV pour aboutir à la Porte de Toussus, érigée du temps du Roi Soleil (les portes de Châteaufort, Toussus, trou salé, les Loges et de Jouy, toutes construites en 1685 sur les plans de l'architecte Jules Hardouin Mansart étaient quasiment alignées et sont encore pour la plupart visibles aujourd'hui). 

Simulation proposée à ADP
Tous ces éléments contribuent à notre persévérance à réhabiliter la porte « Quartier Jean Tulasne » et à poser une plaque de rue : Avenue du Cdt Jean Tulasne, en même temps que l’écusson du Normandie Niemen proposé par notre simulation ci contre.

Au moment ou nous allions publier cet article, nous recevons un courrier d'ADP suite à notre demande de déplacer le panneau nous informant : " Concernant votre demande d'installation d'une stèle du Normandie Niemen en lieu et place du panneau de "bienvenue" du groupe ADP, j'ai le regret de ne pouvoir répondre par la positive. En effet, les stèles de "bienvenue" sont localisées selon une charte spécifique des services de la marque du Groupe ADP et la deplacer n'y repondrait plus". 

Articles associés au "Quartier Jean Tulasne" :

Le nouveau panneau de la porte "Quartier Jean Tulasne"  - 7/06/2018
La Mémoire un vecteur de l'histoire au service de la micro-économie - 17/11/2017
La piste cyclabe Toussus/buc et la Véloscènie une opportunité pour nos économies régionales à réaliser avant 2018  -  16/10/2015


samedi 25 août 2018

Election d’un nouveau Président à Aeriastory


Bureau Aériastory 2018
Bruno Muthelet, Gérard Finan, Pascal Bouchain
Depuis la création d’Aériastory à Toussus-le-Noble en juillet 2017, l’association initiée par Jean Cosme Rivière et Gérard Finan peut afficher un beau parcours.

Notre bilan à  un an d'existence :

-  L’association est reconnue d’Intérêt général
-  Aériastory a été inscrite au registre des associations de la Mémoire de l'Aviation (DGAC) qui agissent pour maintenir une mémoire aéronautique française vivante.
-  L'association est partenaire d'autres associations : Les Marins du Ciel, le Mémorial Normandie Niemen et l'ASPEH qui avait organisé en 2016 : Aviation 14-18.


-  Depuis sa création le blog  Aeriastory.blogspot.fr a été consulté plus de 15 000 fois.
-  La page Facebook Aeriastory : nos followers sont réguliers et de divers horizons.
-  Des vidéos diffusées sur YouTube : http://aeriastory.blogspot.com/p/videos.html

Un succès qui n’aveugle pas ses dirigeants qui souhaitent s’ouvrir,  tendre la main et partager avec toutes les administrations, communes, élus et associations dans un but commun de valoriser le patrimoine d’une Région, d’un plateau et des communes « berceaux de l’aviation. »

Toutefois, des élus locaux, pour des raisons qui nous échappent, ne l’entendent pas de cette oreille au détriment de toutes les bonnes volontés engagées par l’association pour un travail partagé.

Ce qui nous a valu quelques déboires avec le Maire de Toussus qui déjà, en 2016, a profité de nos installations mais a tourné le dos d’une participation à l’événement aviation 14-18 qui a réuni plus de 3000 personnes sur l’aéroport de Toussus, a refusé la subvention d’UN EURO symbolique à l’association, a annulé la participation de l’armée de l’Air dans l’événement Normandie Niemen pour leur 75 ans d’existence et leur présence sur la commune de Toussus, bafouant un devoir de Mémoire à un moment où dans toute la France et à l’étranger, le Régiment de Chasse était honoré.

Dans ces conditions et bien d’autres, encore plus incongrues les unes que les autres (que nous gardons dans nos dossiers),  Jean Cosme Rivière a souhaité présenter sa démission de président en adressant à l’association le courrier ci-contre. Il reste membre de l’association.

A cela deux choix s'offraient :
Arrêter nos projets, nombreux ou surmonter ces épreuves en attendant l'arrivée d'un Maire et des élus plus ouverts et conciliants envers nous et les bénévoles des associations.
Nous avons préféré ce deuxième choix. 

C’est Gérard Finan qui prendra la relève. Entouré de son équipe, il assurera la présidence de l’association qui se lancera dans un projet immédiat de l’organisation de la journée du Patrimoine en partenariat avec d’autres associations locales vu que rien n’était projeté dans l’agenda communal pour la journée du Patrimoine depuis 2015.

Une occasion de rétablir les ponts avec la Mairie ;  Cependant, c’est peine perdue. 
Depuis juillet aucune réponse à nos courriers, sollicitations et rappels. 

L’association persiste et signera dès que le bon vouloir des élus viendra…



mercredi 25 juillet 2018

La porte du Quartier Jean Tulasne à Toussus le Noble




Simulation 2018
 Réhabilitation - Quartier Jean Tulasne
et déplacement panneau ADP
En novembre 2017, nous avions lancé un article sur aeriapole : "la Mémoire un vecteur de l'histoire au service de la micro-économie.  (Lien pour l'article) en projection de l'événementiel Normandie Niemen sur l'aéroport de Toussus le Noble que nous pourrions préparer.
A en juger entre le projet initial comme détaillé dans le fichier pdf dans l'article (lien) et l'événement que nous avons réalisé 5 mois plus tard (voir la vidéo),  Aériastory, ses adhérents et ses partenaires peuvent être fiers du travail accompli.

Reste toutefois un bémol à tout cela :
La réhabilitation de la porte Quartier Jean Tulasne.
Le sujet a fait l'objet d'un article sur Aériapole :  le nouveau panneau de la porte du quartier Jean Tulasne  et qui expose de la situation actuelle.

Notre communication aurait-elle été défaillante sur ce point précis ? Nous en prenons note et tirons les conclusions. Comment prévoir si depuis 1946 à 2017 rien n'avait bougé dans cette impasse, et que la mise en place du panneau ADP ait été aussi rapide.

Nous reprendrons contacts et espérons que les dirigeants d'ADP seront sensibles à notre projet de réhabilitation de cette porte lors d'une prochaine occasion.
Ce serait donc à Toussus, la seule stèle en mémoire du Normandie Niemen et de leur installation de 15 mois, dans la commune, à leur retour de Russie.

Entrée Quartier Jean Tulasne - 2017
Simulation du projet de réhabilitation
Quartier Jean Tulasne
Aéroport de Toussus
Novembre 2017
En photos la présentation du lieu comme il se présentait de 1946 à 2018, notre projet en novembre 2017, le panneau ADP en avril 2018 et notre nouvelle projection pour ... si tout va bien...



Panneau ADP - Quartier Jean Tulasne
mis en place en avril 2018


jeudi 19 juillet 2018

Le tableau Farman de l'escadrille du Tsar

Au cours de la Première Guerre mondiale, trois pays alliés d'Europe occidentale envoyèrent en Russie des missions militaires. La Belgique et la Grande-Bretagne lui fournissent chacune un corps d'automobiles blindées.  L’engagement de la France comprend plus de deux cents officiers, ainsi qu'un millier de sous-officiers et d'hommes de troupe relevant des différentes armes.

En 1916, la Russie disposait d'une industrie aéronautique et d’une aviation militaire, mais celle-ci est faible, par rapport  aux forces en présence.
Cette année fut donc marquée par de pressantes demandes de matériel, adressées par le gouvernement russe à ses alliés de l’Entente. La France envoie des avions en pièces détachées et elle ne tardera pas à envoyer des hommes.

Le 30 avril 1916, un contrat est signé à Paris par le général Roques, ministre de la Guerre et le comte Ignatieff, attaché militaire russe. Le gouvernement français mettra à la disposition de son allié, qui les prendra en solde, dix officiers pilotes et dix officiers observateurs. Ils combattront en Russie sur des avions français et formeront des pilotes et des observateurs russes. Les premiers avions livrés étaient des Farman et des Voisins. 

Les classiques biplans Farman de la Première Guerre mondiale furent construits en grand nombre et furent utilisés dans de nombreux pays.
Les terrains de Boulogne Billancourt et de Toussus-le-Noble, y contribuèrent pour une grande part avant que l'avion ne fut construit en Russie.
 Le prototype Henry Farman HF.30 vola pour la première fois en décembre 1915. C'était un biplan biplace de reconnaissance à hélice propulsive développé depuis les plus anciens HF.24 et HF.25. Les différences portaient sur la nacelle placée au milieu, entre les deux ailes, sur le HF.30, alors qu'elle était montée sur la plan inférieur auparavant et le train d'atterrissage modifié.
L'équipage comprenait un pilote et un observateur placés côte à côte dans la nacelle. l'avion initialement était équipé, en version reconnaissance, d'une mitrailleuse orientable utilisée par l'observateur et fut principalement utilisée en Russie. Dans l'un de ses albums, le Lt Boittiaux aurait pris un cliché (ci-dessous) de Henri Farman, en Russie, à bord de l'un de ces avions.

Photo Henry Farman prise
par le Lt Léon Boittiaux
Les albums photos du Lt Léon Boittiaux qui nous ont été remis par son petit fil M Patrick Charrier lors de l'événement Normandie Niemen, relate l'utilisation de ces avions au départ fabriqués en France puis environ 400 exemplaires HF30 furent construits par la compagnie Duks (Dux) à Moscou. 
Plusieurs visites de missions Japonaises eurent lieu. Les pilotes français et russes démontraient les capacités et les performances de ces avions.

Visite Mission Japonaise
en Russie

Le HF40 équipé de ski pour s'adapter à la météo russe fut jugé d'un pilotage très délicat et dangereux selon les notes laissées dans l'album Boittiaux.

Lors de la préparation de notre événement Normandie Niemen et notre partenariat avec le Musée d'Angers, notre rencontre avec M. Christian Ravel vice-président  patrimoine et archives Angers-Loire-Aéroport et du musée Espace Air Passion, il nous fut proposé l'emprunt d'un magnifique tableau de grande taille (2x1 m) représentant des pilotes russes devant un Farman. 
Ce tableau qui prône actuellement au dessus du bar du restaurant du musée provient du hangar Farman à Toussus le Noble.
Stèle et hangar Farman
aéroport Toussus-le-Noble
C'est lors du déménagement de la Société Farman de Toussus le Noble et la vente du Hangar que les administrateurs du lieu avaient pris contact en son temps, avec M Christian Ravel pour choisir les objets qui mériteraient une conservation avant de vider leur hangar.

Nous n'avons malheureusement pas pu exposer ce tableau pour l'exposer, le temps de notre événement des raisons de coût de transport et de logistique, 
Nous étions très touché du partenariat et de la confiance du Musée d'Angers et des très bonnes relations que nous avons eu avec M Christian Ravel lors de nos rencontres.






Vidéo l'escadrille Française du Tsar