Un nouveau cap dans la communication à Toussus le Noble

La commune de Toussus-le-Noble franchit un nouveau cap dans sa communication !

Grâce à l'initiative de la mairie, un nouvel accès aux associations vient d'être mis en place, offrant une plateforme d'échange renouvelée pour tous les habitants.

Ce dispositif repose sur un nouveau site internet communal flambant neuf et l'intégration de l'application mobile Intramuros. 

Ils constitueront le point de convergence officiel pour toutes les informations et les échanges au sein de la commune. 

Ce lancement représente un rayonnement accru pour Toussus-le-Noble, mais aussi un véritable porte-voix pour les associations locales et la vie communale pour informer sur leurs activités et partager leurs publications. 

C'est un retour attendu à une forme de communication plus ouverte, dont la commune avait bénéficié avant la refonte du site en 2018. 

Cette dernière n'autorisait alors que les publications officielles de la mairie, limitant la visibilité des initiatives citoyennes et associatives. 

Toussus-le-Noble renoue avec une communication plus riche et participative, au service de tous ses acteurs.

Toussus-le-Noble et Port-Aviation : Deux berceaux de l'aviation française, un passé glorieux, un avenir à construire.

Jean Claude Grie - Port Aviation
Gérard Finan - Aériastory
Bourse Aéronautique 2025

2007 et 2009 : deux dates qui résonnent comme un écho du siècle dernier. Toussus-le-Noble célébrait son centenaire aérien, tandis que Port-Aviation, pionnier visionnaire inauguré en 1908 à Viry-Châtillon, rappelait son statut de premier aérodrome organisé au monde.

Ces deux lieux emblématiques portent en eux l'histoire fascinante de l'aviation tricolore.

Toussus-le-Noble, toujours en plein essor, regarde vers l'innovation et l'avenir. 
De Port-Aviation, il ne subsiste que le mess des officiers, précieux vestige d'une époque où le ciel était conquis par des figures légendaires telles que Voisin, Blériot, Farman, Santos-Dumont et bien d’autres… 
Imaginez-les s'entraîner sur cette piste elliptique de 4 km, devant 7000 spectateurs lors du premier meeting aérien de 1909 ! 
Ce "champ de courses pour avions", actif jusqu'en 1918, a vu s'envoler les rêves de nombreux pilotes formés durant la Première Guerre mondiale.

Mais le destin a contraint Port-Aviation au silence, victime de son terrain inondable et de son exiguïté.

Aujourd'hui, en 2025, une nouvelle page s'écrit. 

La bourse aéronautique a été le catalyseur d'une rencontre prometteuse entre Jean-Claude Grie, Président de Port Aviation, et Gérard Finan, Président d'Aeriastory, dans une vision commune de valoriser et promouvoir un riche patrimoine aéronautique au cœur de régions en pleine urbanisation. Des partenariats entre petites associations pour une union des forces et des objectifs communs.

Cette première étincelle annonce sans aucun doute la naissance de projets audacieux, capables d'attirer une nouvelle génération vers un domaine où la France a toujours su exceller. 

L'histoire ne fait que commencer...

Toussus-le-Noble honore la mémoire de la victoire du 8 mai 1945 et de l'amiral Ramsay

Célébration du 8 mai - Toussus le Noble 2025
photo Aériastory

La commune de Toussus-le-Noble a vibré d'une solennelle commémoration ce 8 mai à l'occasion du 80e anniversaire de la victoire de 1945. 

L'événement a été marqué par la présence remarquée de Monsieur le Ministre de l’Europe et des Affaires Étrangères, Jean-Noël Barrot, ainsi que de plusieurs élus régionaux.

Cette journée de souvenir revêtait une double signification, puisqu'elle marquait également le 80e anniversaire du décès de l’amiral Bertram Ramsay. 

La municipalité de Toussus-le-Noble, en collaboration avec l’école Roland Garros, a tenu à rendre un hommage appuyé à cette figure emblématique.

Les élèves de l'établissement ont joué un rôle central dans la cérémonie, par le «Chant des Partisans » puis en retraçant le parcours de cet illustre amiral anglais, artisan du débarquement en Normandie et démontrer que dans ce petit coin de France où il vécut ses derniers instants, son souvenir reste vivant et que la commune garde précieusement sa mémoire.

La cérémonie s'est achevée sur une note conviviale avec un verre de l'amitié, offrant aux participants l'opportunité d'échanger autour de l'exposition Aériastory intitulée « Les guerres à Toussus-le-Noble ». 

Une exposition qui permet de contextualiser l'histoire locale au sein des grands conflits du XXe siècle, offrant un éclairage supplémentaire sur l'importance du souvenir et de la transmission aux générations futures.

Sur les traces des pionniers : une randonnée aérienne et champêtre de Jouy-en-Josas à Châteaufort

VGP- CDRP78 - Aeriastory
Construction d'un chemin de rando - 2025
sur la trace des pionniers de l'aviation

La mémoire, un souffle d'histoire au service d'un tourisme local. 

Imaginez une échappée où l'écho vibrant des premiers moteurs semble encore résonner et où les douces collines ont vu des fous volants s'élancer sur de drôles de machines. 

C'est la promesse d'une randonnée pédestre inédite, reliant Jouy-en-Josas à Châteaufort à travers le plateau de Saclay : un lieu imprégné d'une histoire aéronautique pionnière, serti dans un écrin de paysages bucoliques enchanteurs.

Bien plus qu'une simple promenade, ce parcours sera une véritable immersion dans le passé. Longeant de paisibles haras, il épouse le tracé de l'aqueduc de Buc, édifié sous Louis XIV pour acheminer les eaux du plateau jusqu'au château de Versailles. Il évoque les aventures de bandes dessinées cultes, tel le « SOS Météores » de Black et Mortimer, pour finalement guider nos pas sur des chemins témoins des premiers exploits de figures légendaires de l'aviation française. 

Les noms de Robert Esnault-Pelterie, Henri Farman, Louis Blériot, Massotte ou encore Adolphe Pégoud et bien d'autres... vibrent encore dans l'atmosphère de ce plateau, où ils réalisèrent des vols audacieux au début du XXe siècle. 

De Jouy-en-Josas, le Petit-Jouy à la conquête des airs : un départ pittoresque. 

VGP- CDRP78 - Aeriastory
Construction chemin de rando 2025

Notre aventure débute à Jouy-en-Josas, une charmante commune nichée dans la vallée de la Bièvre, réputée pour sa toile et son histoire. Quittant la douceur de Jouy, nos premiers pas nous mènent en une douce ascension vers les hauteurs du plateau de Saclay, en suivant le fil historique de l'aqueduc construit sous Louis XIV. Progressivement, le paysage se métamorphose, dévoilant de vastes étendues cultivées, parsemées de bosquets ombragés et de fermes isolées. L'air vif et la quiétude de la campagne invitent à la sérénité et à la contemplation.

 Le plateau de Saclay : berceau de l'aviation et écrin de verdure. 

En progressant sur le plateau, l'imagination s'envole en visualisant les champs qui servirent de pistes improvisées aux pionniers de l'air. Ici, Louis Blériot établit son aéroparc. Là, Robert Esnault-Pelterie expérimentait ses ingénieux aéroplanes, tandis qu'un peu plus loin, Henri Farman réalisait des démonstrations qui stupéfiaient le monde. Des stèles discrètement intégrées au parcours ponctuent notre marche, rappelant ces moments historiques et offrant aux randonneurs un lien tangible avec ce passé glorieux. Le sentier serpente à travers les cultures, offrant des panoramas ouverts sur les vallées sinueuses de la Bièvre et de Chevreuse. Au gré des saisons, les couleurs transforment ce paysage : au printemps, une explosion de teintes vives ; en été, l'ondoiement doré des blés sous la brise ; l'automne embrase les feuilles de nuances chaudes ; et l'hiver révèle la douce ossature des paysages endormis. 

Porte Quartier Jean Tulasne

Ancienne porte Parc de Versailles

Un peu plus loin, sur la petite route qui longe la piste cyclable menant à l'entrée ouest de l'aéroport de Toussus-le-Noble, se dresse la porte du Quartier Jean Tulasne (datant de 1946), juxtaposée à l'ancienne porte du parc de Versailles (1659 – 1914). Ces deux vestiges mériteraient une réhabilitation pour témoigner de ces strates d'histoire. 

L'approche de Châteaufort : une récompense panoramique. 

Châteaufort se dévoile enfin, perché sur une hauteur dominant le Parc Naturel Régional de la Vallée de Chevreuse. La vallée s'étend à ses pieds, offrant un point de mire sur le Domaine de la Geneste, d'où Adolphe Pégoud réalisa son célèbre saut en parachute. 

Après l'effort, le réconfort : haltes gourmandes sur le chemin. 

Des pauses bien méritées jalonnent cette randonnée, invitant à découvrir les auberges et restaurants qui perpétuent la tradition d'une cuisine du terroir authentique. L'occasion de savourer l'atmosphère paisible des lieux et de repenser au chemin parcouru, une alliance subtile de gourmets, d'histoire et de beauté naturelle.

Construire et valoriser ce chemin : un projet d'avenir.
La création et la valorisation d'un tel itinéraire de randonnée représentent une opportunité unique de conjuguer la richesse de notre patrimoine historique, la beauté de notre environnement naturel et le potentiel d'un tourisme doux et respectueux. 

C’est donc avec nos partenaires de Versailles Grand Parc (VGP), le Comité de Randonnées Pédestre des Yveline (CDRP78) et le Syndicat Intercommunal de l'Amont de la Bièvre (SIAB) que nous avons étudié plusieurs étapes clés qui seraient nécessaires pour concrétiser ce projet : 

• Identification et sécurisation du tracé Assurer la sécurité et l'agrément des randonneurs. 
• Signalétique et information : Mettre en place une signalisation claire et des panneaux informatifs relatant l'histoire de l'aviation sur le plateau et les points d'intérêt naturels. 
• Valorisation du patrimoine : Créer des points d'arrêt aménagés mettant en lumière les lieux emblématiques de l'aviation et les éléments naturels remarquables. Partenariats locaux: Impliquer activement les communes traversées ainsi que les acteurs locaux (associations, agriculteurs, offices de tourisme) pour une gestion collaborative et enrichissante. 
• Communication et promotion : Déployer une stratégie de communication efficace pour faire connaître cet itinéraire auprès d'un large public, en soulignant son originalité et son double attrait historique et paysager. 

 En suivant les traces inspirantes des pionniers de l'aviation à travers les paysages enchanteurs du plateau de Saclay, cette randonnée de Jouy-en-Josas à Châteaufort promet une expérience à la fois enrichissante et mémorable. Elle offre une union singulière entre l'émerveillement de la nature et la fascination des débuts de la conquête du ciel. 

Un véritable voyage dans le temps, les pieds ancrés dans la terre et la tête tournée vers les nuages.

Edouard Bret à Toussus, pilote d'exception, et son constant regret !

MS 406, Bret debout à gauche
[Edward Bret, collection Philippe Jung] 

Quelques éléments nouveaux comme la carrière singulière de l’EVI Édouard Bret, ce marin du ciel, qui portait encore en lui, en 1995, cinquante ans après l’accident à Toussus le Noble, le regret de ne pas avoir piloté lui-même l’avion qui devait conduire l’amiral à Bruxelles. 

L’ARDHAN nous renseigne sur  la carrière d’Edouard Bret, présent au moment de l’accident et revenu à Toussus pour l'occasion, en 1995. Il avait été très marqué par l’accident.

Édouard Bret (1907-1996), passe son brevet de pilote civil du premier degré le 12 mai 1927, ce qui lui permet d’effectuer son service militaire à l’école de l’Aviation militaire d’Istres, où il obtient le brevet de pilote militaire n° 21 860 le 11 février 1928. Il termine son service en avril 1929, comme instructeur à la section Chasse.

Pendant les années trente, il effectue des périodes de réserve comme instructeur à Marignane. Dans la vie civile, il vole sur de Haviland Gipsy Moth I, puis Gipsy Moth II et il participe à plusieurs coupes, dont les Zenith International de 1930 et 1931. En 1932, il passe le certificat de navigation sans visibilité à Hamble en Grande-Bretagne et le brevet de pilote de transport public n° 1433. En mai 1939, il essaie le Stampe SV4B pour le compte d’un industriel français, Monsieur Araud, qui reçoit, en octobre 1939, du gouvernement français, une commande de 700 Stampe. Mobilisé dès le 2 septembre 1939, Edouard Bret obtient d’un général en visite à Aix en Provence l’autorisation de rejoindre la Chasse dès le mois d’octobre.

Edward Bret et l'Amiral Ramsay
au décollage de Toussus (Paramount News)

En avril 1940, il est affecté au Centre d’essai du matériel aérien (CEMA) situé à Orléans, puis replié sur Toulouse. De là, il part pour Alger en juin 1940 à bord d’un Curtiss, puis il rejoint Meknès où se forme un groupe de chasse avec le commandant Rozanoff, pilote d’essai au CEMA. Démobilisé en août, il rentre dans sa famille, à Cannes. En 1941, il est rappelé au Centre d’essai en vol de Marignane.

Après une tentative sans lendemain, il s’évade fin novembre 1942 par l’Espagne et le Portugal, après avoir connu la trop célèbre prison espagnole de Miranda. Arrivé à Lisbonne, il s’engage dans les FNFL. Dans l’hydravion qui l’emporte vers l’Irlande, il se trouve en compagnie de Germaine Sablon, Joseph Kessel et Maurice Druon.
Après deux nuits passées à la patriotic school, près de Londres, il tente de s’engager dans les FAFL mais on lui apprend qu’il est trop vieux pour la Chasse. Il obtient alors son transfert dans l’Aéronautique navale où la limite d’âge est plus élevée. Il est nommé enseigne de vaisseau de première classe en avril 1943 et est détaché dans la FAA.

Affecté en mai au RNAS Squadron 781 à Lee-on-Solent, il effectue un stage de P.S.V. à Hinstock près de Birmingham et obtient le Self authorization certificate qui l’autorise à décoller sous sa responsabilité d’un terrain fermé pour cause de mauvais temps. En septembre 1943, il effectue des essais de catapultage de Swordfish et de Hurricane. Il se pose en France pour la première fois à Bayeux le 9 juillet 1944 à bord d’un Lockheed Hudson. En août, il est nommé commandant du R.N.A.S. 781 « X flight »; par ordre de l’amiral Sir Bertram Ramsay, commandant en chef les Forces navales alliées pour l’Europe du nord. 
Jusqu’à sa démobilisation en décembre 1946, il sera le pilote des amiraux Sir Harold « Hookey » ; Walker et Sir Harold Burrough. 
Il totalise alors 4058 heures de vol et 12 376 atterrissages sur 148 avions de types différents.

 Edouard Bret a été décoré de l’ordre du British Empire, décoration rarement décernée à un étranger.

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Sous-lieutenant : juin 1935 ; lieutenant : mars 1939 ; enseigne de vaisseau de 1 re classe : avril 1943 ; lieutenant de vaisseau : juillet 1945 ; capitaine de corvette (r) :août 1958.

Contre-amiral (2s) Jacques PETIT
de l’Académie de marine,
vice-président de la Section locale des membres de la Légion d’honneur,
président de l’Union nationale des combattants de Buc,
ancien commandant de la BAN Toussus le Noble,
ancien directeur du Service d’approvisionnement de l’Aéronautique navale,
ancien inspecteur de l’Aéronautique navale,
ancien chef du Service central de l’Aéronautique navale,
ancien directeur du Service de l’Aéronautique navale.