jeudi 16 mai 2024

Fais moi rêver !


Danièle Esparre, lors de son séjour à Toussus, a pu refaire un parcours des divers lieux de l'histoire de l'aviation sur le plateau.

Nous tenons à remercier les gestionnaires, les usagers de l’aéroport et les divers organismes concernés, pour l’aimable accueil lors de la visite de leurs locaux.
Merci à Sylvain Yassa, responsable de la circulation aérienne et à Bruno Muthelet du groupe Mont Blanc.

Un passage qui a coïncidé avec l'étape du tour aérien "Rêves de Gosses" à Toussus qui représentait une trentaine d'avions dont le CASA (avion militaire de transport de l'Armée de l'Air et de l'Espace). 
L'association, créée par le président Jean-Yves Glenée il y a 28 ans, a pour objectif l'acceptation des différences autour d'un projet pédagogique afin de promouvoir  l'inclusion sociale et scolaire et offrir à chaque enfant une journée magique et un tour en avion par des pilotes investis pour faire rêver des enfants et choisir, pour cette année, Toussus le Noble comme l'une des neuf étapes, dans ce tour magique, afin de changer les regards sur le handicap et les différences.

C'était une belle occasion pour nous, de retrouver des amis de la commune, des pilotes, des organisateurs, d’ADP, de la DGAC, de la Croix-Rouge.

Ce séjour a permis à Aériastory de monter de nouveaux projets qui seront dirigés par Danièle Esparre, à découvrir prochainement.

dimanche 12 mai 2024

Adieu Jean-François Georges !

 

Jean-François Georges et Gérard Finan - CCAT 2007
Jean François Georges s'est envolé.
Un Grand Monsieur, envers qui, avec grand respect, nous exprimons toute notre reconnaissance.

Comment dire autrement quand Président du prestigieux Aéro-Club de France, il n'a pas claqué la porte à cet inconscient néophyte qui voulait célébrer le Centenaire de l'Aéroport de Toussus en 2007.
Une réussite, sans laquelle Aériastory dans le concept Aériapole ne serait pas aujourd'hui.

Il a prit son envol pour d'autres cieux et rejoindre nos amis, Michèle Bondin Seignette, Bernard Chabert, Jean Salis....

Toutes nos condoléances à sa famille et ses amis.

En sa mémoire, nous reprenons sa préface qui ouvre le livre d'Azur et d'Or, l'histoire de cent ans un aéroport mythique toujours à la pointe du progrés.

"Je fais partie de ces heureux pilotes qui fréquentent régulièrement l'aérodrome de Toussus-le-Noble.

 Lorsque, lors de mes pérégrinations, on me demande "où est basé votre avion?","d'où venez-vous ... ?'' et que je réponds "Toussus-le-Noble", j'ai remarqué dans le regard de mes interlocuteurs, l'apparition d'une petite lueur d'admiration ou d'envie à l'évocation de ce nom prestigieux. 

        Et, il y a des raisons à cela ...... 

        D'abord et avant tout un âge respectable, puisque l'aérodrome est à peine plus jeune que la plus vieille institution aéronautique du monde, I'Aéro-Club de France, qui fêtait lui son centenaire en 1998.  
        Au-delà de cet âge respectable et de l'importance de l'activité qui y règne, il me semble que Toussus-le-Noble est avant tout le parfait symbole de l'aviation générale. Cette magnifique plate-forme abrite et reçoit aussi bien les avions que les hélicoptères, les mono comme les bimoteurs, VFR ou IFR. Les aéro-clubs, les écoles de pilotage professionnel et les ateliers d'entretien y cohabitent le plus naturellement du monde. On y entend tourner les moteurs à piston, les turbopropulseurs ou les réacteurs, et ce sont aussi bien des amateurs que des professionnels que l'on y rencontre. 
         C'est bien là la preuve que l'Aviation Générale existe et qu'elle constitue une véritable communauté. Certes elle affronte en ce moment de sérieuses difficultés de tous ordres mais l'aérodrome de Toussus-le-Noble est la plus belle preuve de sa vitalité, de son utilité et de sa combativité. 
          Toussus est, pour longtemps encore, l'une des plus belles portes de l'Aviation Générale vers le ciel."

                                                           Jean-François GEORGES 
                                                                   Président de l'Aéro-club de France

Merci encore.


lundi 6 mai 2024

Exposition "la Libération de Toussus"

A l'occasion de la célébration du 8 mai et en collaboration avec la Mairie, une exposition Aériastory, sur les guerres de 14-18 et 39-45 à la Libération de Toussus sera présentée aux officiels, en salle de conseil de Toussus le Noble, lors de cette journée de commémoration.

L'exposition fait partie d'un ensemble d'expositions thématiques que nous avons regroupé sur la page du site:

https://aeriastory.fr/expositions/

Elles sont disponibles sur roll-up en format 85 x 200 cm.

Les organismes et associations intéressés par l'une ou plusieurs de ces thématiques peuvent nous contacter à notre adresse, pour définir des modalités.  mailto: aeriastory@gmail.com 

             

jeudi 2 mai 2024

L’aérodrome de Toussus-le-Noble et l'armée de l'air française : Plateforme à l'innovation, levier à l'export

Aéroport militaire de Toussus le Noble 
Depuis Esnault-Pelterie en 1907, au dernier commandant de l’armée de l’air en 1946. c’est une histoire riche et complexe qui s’est développée entre ces deux entités

Une page de l’Histoire de France et de cet aéroport, véritable plateforme à l'export, qu’Aériastory compte ouvrir, à l’occasion de l'anniversaire des 80 ans de la Libération  et des 90 ans de l’armée de l’air qui seront célébrés cette année. 

En attendant la décision d’ADP et de la Mairie pour la réhabilitation de la porte du Quartier Jean Tulasne, premier commandant du Normandie Niemen, mort au combat, nous procéderons à une série d’articles qui mettront en lumière la présence de l’armée de l’air sur la commune de Toussus le Noble, plateforme d'une industrie militaire et civile, innovante et florissante.

Dès 1907, le terrain de Toussus-le-Noble est utilisé par des pionniers de l'aviation tels que Robert Esnault-Pelterie et, un peu plus tard, les frères Farman. 
L'aérodrome devient rapidement un pôle important pour les écoles de pilotage militaires et civiles, l'expérimentation ainsi que l'innovation aéronautique. 

À partir de 1910, l’école voit arriver des élèves militaires. Il sert de base d'entraînement pour les pilotes et les mécaniciens et une base pour le développement et l'essai de nouveaux appareils.  Des délégations militaires viennent de l’étranger pour tester les avions.
Bien qu’absent du concours militaire de Reims de 1911, Esnault-Pelterie parvient à faire équiper deux escadrilles avec ses appareils. 

Délégation militaire Japonaise à Toussus en 1911 
L'aéroport de Toussus devient une source à l'export.

Pour se constituer une force aérienne, le Japon se tourne vers la France qui est à l’avant-garde dans ce domaine, aussi bien sur le plan du matériel que de la pratique. 
Une mission de la Marine impériale  dirigée par le vice-amiral Shimamura Hayao  (1858-1923) visite l’école de pilotage de Maurice Farman à Toussus et fait son baptême de l’air avec le célèbre industriel comme pilote. (source : journals.openedition.org/).

De même, le premier pilote japonais est formé en France, il s’agit de Tokugawa Yoshitoshi (1884-1963). Il rapporte de France un Henri-Farman avec lequel il effectue le premier vol d’un avion au Japon le 19 décembre 1910 sur le champ de manœuvre de Yoyogi à Tokyo. Le Henri-Farman, devenu célèbre, se retrouvera dans de nombreuses illustrations.

La Russie et d'autre pays emboîteront le pas. ( article associé au lien)

Pour vendre des aéroplanes, il faut former les hommes qui les piloteront. À cette époque, le constructeur assurait lui-même une partie de l’instruction, les vols sont attestés par la presse qui relate, au jour le jour, le moindre événement des aérodromes de France. 

L’Armée, pragmatique face à l’aviation débutante, incite les plus sportifs de ses cadres à se former au pilotage chez les constructeurs des aéroplanes qu’elle acquiert, afin de mesurer leurs possibilités d’emploi. 

Un centre militaire s’implante à Toussus-le-Noble. L’école Farman et celle que crée REP à ce moment-là, permettent aux militaires de préparer, outre le brevet de l’ Aéro-Club, le brevet supérieur militaire dont les épreuves sont plus sévères.
Les dizaines d’élèves français et étrangers qui viennent à l’école Farman vont lui permettre d’élaborer une méthode qui fera sa réputation auprès des militaires. L’appareil école est à double commande, le vol s’effectue à faible hauteur et des fameux skis recourbés, s’ils n’évitent pas tous les capotages, limitent du moins leur gravité. 

Après une période florissante, suivront des périodes noires de l’occupation allemande lors de la 2ème guerre mondiale, puis la Libération avec l'armée américaine, la 2eme DB et l’arrivée du Normandie-Niemen pour terminer avec l’installation de la Base de l’Aéronautique Navale et le SAMAN. 
Une cohabitation conviviale et chaleureuse qui durera 62 ans entre militaires et habitants de la commune.