Au cours de la Première Guerre mondiale, trois pays alliés
d'Europe occidentale envoyèrent en Russie des missions militaires. La Belgique
et la Grande-Bretagne lui fournissent chacune un corps d'automobiles
blindées. L’engagement de la France
comprend plus de deux cents officiers, ainsi qu'un millier de sous-officiers et
d'hommes de troupe relevant des différentes armes.
En 1916, la Russie disposait d'une industrie aéronautique et
d’une aviation militaire, mais celle-ci est faible, par rapport aux forces en présence.
Cette année fut donc marquée par de pressantes demandes de matériel, adressées par le gouvernement russe à ses alliés de l’Entente. La France envoie des avions en pièces détachées et elle ne tardera pas à envoyer des hommes.
Cette année fut donc marquée par de pressantes demandes de matériel, adressées par le gouvernement russe à ses alliés de l’Entente. La France envoie des avions en pièces détachées et elle ne tardera pas à envoyer des hommes.
Le 30 avril 1916, un contrat est signé à Paris par le
général Roques, ministre de la Guerre et le comte Ignatieff, attaché
militaire russe. Le gouvernement français mettra à la disposition de son allié, qui les prendra en solde, dix officiers pilotes et dix officiers observateurs. Ils combattront en Russie sur des avions français et formeront des pilotes et des observateurs russes. Les premiers avions livrés étaient des Farman et des Voisins.
Les classiques biplans Farman de la Première Guerre mondiale
furent construits en grand nombre et furent utilisés dans de nombreux pays.
Les terrains de Boulogne Billancourt et de Toussus-le-Noble, y contribuèrent pour une grande part avant que l'avion ne fut construit en Russie.
Le prototype Henry Farman HF.30 vola pour la première fois en décembre 1915. C'était un biplan biplace de reconnaissance à hélice propulsive développé depuis les plus anciens HF.24 et HF.25. Les différences portaient sur la nacelle placée au milieu, entre les deux ailes, sur le HF.30, alors qu'elle était montée sur la plan inférieur auparavant et le train d'atterrissage modifié.
L'équipage comprenait un pilote et un observateur placés côte à côte dans la nacelle. l'avion initialement était équipé, en version reconnaissance, d'une mitrailleuse orientable utilisée par l'observateur et fut principalement utilisée en Russie. Dans l'un de ses albums, le Lt Boittiaux aurait pris un cliché (ci-dessous) de Henri Farman, en Russie, à bord de l'un de ces avions.
Les terrains de Boulogne Billancourt et de Toussus-le-Noble, y contribuèrent pour une grande part avant que l'avion ne fut construit en Russie.
Le prototype Henry Farman HF.30 vola pour la première fois en décembre 1915. C'était un biplan biplace de reconnaissance à hélice propulsive développé depuis les plus anciens HF.24 et HF.25. Les différences portaient sur la nacelle placée au milieu, entre les deux ailes, sur le HF.30, alors qu'elle était montée sur la plan inférieur auparavant et le train d'atterrissage modifié.
L'équipage comprenait un pilote et un observateur placés côte à côte dans la nacelle. l'avion initialement était équipé, en version reconnaissance, d'une mitrailleuse orientable utilisée par l'observateur et fut principalement utilisée en Russie.
Photo Henry Farman prise par le Lt Léon Boittiaux |
Plusieurs visites de missions Japonaises eurent lieu. Les pilotes français et russes démontraient les capacités et les performances de ces avions.
Le HF40 équipé de ski pour s'adapter à la météo russe fut jugé d'un pilotage très délicat et dangereux selon les notes laissées dans l'album Boittiaux.
Lors de la préparation de notre événement Normandie Niemen et notre partenariat avec le Musée d'Angers, notre rencontre avec M. Christian Ravel vice-président patrimoine et archives Angers-Loire-Aéroport et du musée Espace Air Passion, il nous fut proposé l'emprunt d'un magnifique tableau de grande taille (2x1 m) représentant des pilotes russes devant un Farman.
Ce tableau qui prône actuellement au dessus du bar du restaurant du musée provient du hangar Farman à Toussus le Noble.
Stèle et hangar Farman aéroport Toussus-le-Noble |
Nous n'avons malheureusement pas pu disposer de ce tableau pour l'exposer vu la date très proche de de notre événement, les raisons de coût de transport et de logistique,
Nous étions très touché du partenariat et de la confiance du Musée d'Angers et des très bonnes relations que nous avons eu avec M Christian Ravel lors de nos rencontres.
Vidéo l'escadrille Française du Tsar