A l’issue du conflit de la première guerre, les frères
Farman viennent de mettre au point un nouveau type de bombardier, le F60 «
Goliath » qui succède au F50.
Ces appareils construits pour la guerre se retrouvent soudain sans vocation.
Le Farman 60 « Goliath », baptisé ainsi en raison de ses dimensions impressionnantes, est reconverti en aérobus.
Les deux membres d’équipage volent au dessus du fuselage, à l’air libre. C’est dans une cabine fermée, munie de larges fenêtres, que prennent place les douze premiers passagers.
Ces appareils construits pour la guerre se retrouvent soudain sans vocation.
Le Farman 60 « Goliath », baptisé ainsi en raison de ses dimensions impressionnantes, est reconverti en aérobus.
Les deux membres d’équipage volent au dessus du fuselage, à l’air libre. C’est dans une cabine fermée, munie de larges fenêtres, que prennent place les douze premiers passagers.
Les frères Farman se lancent alors dans l’aventure de l’aviation commerciale avec détermination et organisent les premières lignes publiques, avec comme objectif, concurrencer le train.
L’aérodrome de Toussus-le-Noble sera la base principale des premières lignes aériennes,
Les frères Farman choisissent comme première destination, l’Angleterre. Ainsi, le 8 février 1919, Lucien Bossoutrot, chef-pilote chez Farman, secondé par le mécanicien Mulot, décollent par temps clair de Toussus-le-Noble sur un sol enneigé.
L’avion atterrit à Kenley au sud-ouest de Londres après environ 4 heures de vol à 115 km/h de moyenne. Le lendemain, le retour s’effectue à une vitesse moyenne de 125 km/h. Les deux trajets se déroulent sans le moindre incident.
C’est dans ce pari fou autour de Pierre-André Biron et d'Aeriastory que des passionnés se sont joints pour une reconstitution virtuelle de ce premier vol
et la visite en 3D du premier Farman Goliath qui effectua la liaison
Toussus/Kenley.
Une mise en bouche dans cette annonce de lancement :