Aérodrome de Guyancourt (disparu) et Zone Tango de Toussus (disparue) |
Dans la Revue Française des Sciences Politiques, il est cité que : « La France a toujours fasciné les comparatistes du monde entier. Son espace politique plutôt original, son système partisan particulièrement polarisé et l’instabilité qui caractérise parfois la vie politique de ce pays en font un cas d’étude particulièrement riche. »
Il faudrait saisir les dynamiques de la compétition électorale et des clivages à la compétition sur le terrain des enjeux
En ce qui concerne notre environnement et en prenant un exemple à ce sujet, y aurait-il eu un triangle des Bermudes entre Guyancourt et Toussus ? Qu’est devenue la « zone Tango » ?
Selon les Mémoires du Commandant Jacques Pageix sur la fermeture de l’aérodrome de Guyancourt, un extrait de la carte des circuits avions et hélicoptères de Toussus-le-Noble, éditée par Aéroports de Paris en Juillet 1986, permettait de situer la zone d'entraînement hélicoptères dite "zone Tango", qui jouxtait la limite Nord de l'emprise de l'aéroport.
Les hélicoptères, quelles que
fussent leurs provenances, avaient l'obligation de maintenir le contact radio
sur la fréquence Tour de Toussus.
Pour venir se poser à Toussus,
ils devaient se signaler "verticale des pépinières", et attendre
l'autorisation de "croiser" les axes de pistes et de venir se
présenter sur l'aire de prise de contact commune (notée "H", à l'ouest de l'aérogare). Ils pouvaient alors regagner leurs
stationnements privés en vol de translation.
Après la fermeture de Guyancourt qui regroupait plusieurs vols d'hélicoptères, l'activité des hélicoptères fut maintenue provisoirement dans la zone "Tango", car on ne savait pas sur quel site la déplacer.
Il y eut un état des lieux établis par M. Jean Chappert, ingénieur général des Ponts et Chaussées, sur
l'activité d'entraînement hélicoptère en région parisienne.
Le rapport qu'il rédigea
mettait en évidence l'absence de zone dédiée à cette activité en région
parisienne.
D'autre part, les concepteurs et gestionnaires de la ville nouvelle créaient une forte pression, orchestrée par des technocrates et politiciens, pour que
l’aérodrome de Guyancourt disparaisse une fois pour toutes.
Une détermination en provoquant « une strangulation urbaine » autour
d’un aérodrome non protégé par des textes opposables, et n’ayant pour défense
que celle de ses usagers, pilotes, sociétés et aéro-clubs.
Allez donc expliquer aux arrivants des villes nouvelles, nomades économiques, cette nuisance sonore qui importune ?
A écouter les riverains, faudrait-il déplacer ces espaces vitaux à l’apprentissage et la formation, jusqu'au désert de Gobi ? Remplacer une "nuisance" par bien d’autres ? Faudrait il faire perdre à la Région, des écoles, nécessaires à la formation professionnelle ?
Un choix que s'est fixé l'aéroport de Toussus-le-Noble, tourné vers le futur, qui mériterait d'être encouragé et soutenu.