mardi 4 août 2020

Aériastory tient ses promesses envers Anciens Aérodromes

Le 20 février 2020 Anciens Aérodromes et Aériastory officialisaient leurs relations.

L'objectif: Regrouper nos travaux pour une mise à  jour du site de l’Atlas des Anciens Aérodromes sur les diverses plateformes limitrophes à Toussus le Noble, nées au début de l'aviation.

Au résultat : dix huit fiches sur ces aérodromes, existants ou ayant existé, dont certains eurent une vie  éphémère.

C’est l’histoire de l'aviation sur le Plateau de Saclay et du Val de Gally qui revit avec le foisonnement à une époque qui applaudit l’arrivée du plus lourd que l’air, ses industriels, ses chercheurs et les exploits de ces pilotes inventeurs et téméraires qui ont permis d'être ce que l’aviation est aujourd’hui.

Dix huit aérodromes pour ce petit périmètre démontre l’engouement du Monde et de la France pour cette nouvelle industrie dans une Région qui devient « berceau de l’aviation ». C'est une nouvelle perception des stratèges militaires qui se perce , au fil du temps, pour la maîtrise des airs. 
Des fiches que l'on retrouve aussi sur : http://aeriastory.fr/environnement/

Il aura fallu pour cela, les travaux combinés d’historiens autour d'un regroupement des ouvrages : Huit aérodromes sur un plateau ainsi que cent ans d’aéronautique au val de Gally, sorti quand nous célébrions le Centenaire de l'aérodrome de Toussus, pour condenser ces fiches.

Des fiches qui traversent sur cent ans, des périodes d’euphorie et de crises. L'histoire d’entreprises qui naissent, qui fusionnent ou qui disparaissent,  pour former ce qu’est aujourd'hui les colonnes vertébrales de l'industrie aéronautique militaire et civile, et des compagnies aériennes.

L’histoire, dit-on, se répète, l’ambition de l’Homme toujours plus grande. 
Se rappellera-t-il que « L’expérience est simplement le nom que nous donnons à nos erreurs » – Oscar Wilde 
Comme pour les crises économiques précédentes, le Covid-19 et la pandémie mondiale que nous traversons en 2020, va encore porter un coup fatal à nombre d’entreprises et de compagnies aériennes qui n’auraient pu ou su s’adapter rapidement à la situation. 
Le tamisage sera obligé et où il n’est pas assuré que les plus gros s’en sortiraient le mieux ou couleraient plus vite...

Face a cette pandémie, entre le microbe et la société, c’est une guerre de mouvements qui s’annonce, où l’agilité des circuits courts de prises de décisions auront des avantages sur les plus gros. 
Nous avons déjà exprimés notre avis à ce sujet lors du Centenaire de l'aviation civile et commerciale  : 1919 - 2019  David chez Goliath