Gérard Foult et l’équipage du char Rivoli Gerstein - octobre 1944 |
"Souvenirs de voyages" du chasseur Gérard Foult
Un titre
évocateur des mémoires du chasseur
Gérard Foult, pilote de char léger "Honey" M3A3. Un ancien de la 2eme DB, qui a rallié les Forces Françaises libres dès
l’appel du Général de Gaulle.
Un guide relatant parcours et lieux des différentes prisons, bivouacs et
campements qui marquèrent son périple.
Son objectif, boucler la boucle.
Parti de Paris en 1940 dans les colonnes de Réfugiés pour la "Zone Libre", Gérard Foult, y retournera en août 1944, aux manettes de son « Honey » Le Rivoli, après quelques
détours en Espagne, Libye, Maroc et Angleterre. Pilotant le
« Rivoli », il fut char de pointe en direction de Strasbourg, et
suprême récompense, arriva parmi les premiers à Berchtesgaden, le nid d’aigle
de Führer nazi.
C’est par un soir de 2018, par hasard, entre amis, lors de la préparation des 75 ans du Normandie-Niemen, que Didier, son fils avec qui nous avons une quantité de « randonnées», nous évoque pour la première fois, son père et le livre « Souvenirs de voyages ».
En 2021, une commémoration au travers d'une grande exposition et des véhicules militaires WW2, qui devait se faire le 8 mai, entre les trois communes de Buc, les Loges en Josas et Toussus le Noble, a été reportée à une nouvelle date à définir, une fois que la COVID nous permettra de le faire dans les règles sanitaires imposées.
Aeriastory, pour l'occasion, a réalisé une exposition qui sera présentée prochainement à Toussus: "Les Guerres à Toussus le Noble en 1914 et 1939". Une exposition et avec photos tirées des « Souvenirs de voyages » de Gérard Foult, cet homme au caractère bien trempé, l'un des rares français à être arrivé à Berchtesgaden, résidence du Führer nazi.
C'est donc l'occasion de mettre en avant le livre et les mémoires de ce non-conformiste qui marquent.
L’entrée en matière à son livre : « Je ne suis pas historien, et je ne vais pas écrire de l’histoire mais le passé que j’ai vécu me semble si extraordinaire que je vais essayer de rassembler des lambeaux de souvenirs tant qu’il m’en reste ; il faut que je me hâte. Sans doute peu d’étrangers se pencheront sur ces lignes ; sur le petit nombre qu’il y aura, sûrement des descendants, famille ou amis, je les avertis que ce n’est pas mon genre d’inventer ou de gonfler : qu’ils sachent que la vérité a toujours dépassé la fiction. A bon lecteur, salut ! (et courage) »
Et sa conclusion : « Voilà, c’est tout pour ces voyages organisés. J’écris ces souvenirs en 1992 mais j’étais loin d’imaginer qu’un demi-siècle plus tard toutes ces histoires n’intéresseraient plus qu’un nombre infime de Français. »
Une leçon d’Histoire pour « essayer » qu’elle ne se reproduise plus jamais !