jeudi 19 octobre 2017

Sur le chemin de Rayak, une présence de la France omniprésente au pays du Cèdre

les trois arcades - la maison jaune
Lors de ce périple au Liban à la recherche d’informations sur la genèse du Régiment de Chasse Normandie Niémen dont est célébré cette année 75 ans d’existence, faire un aparté afin de remettre en relief la présence de la France dans ce pays et dont les échanges sont constants et solides, semble nécessaire.

Passage obligé à Beyrouth par la route de Damas qui fut durant toute la guerre civile du Liban  de 1975 à 1990, une ligne de démarcation entre l’Est et l’Ouest de la capitale la visite à  « Beit Beirut » dite « la maison jaune », nouvellement restaurée et inaugurée ; point de passage,  carrefour obligé des voies communications dans la capitale, devenait un must.

La maison jaune, en 1975 quand la guerre civile éclate au Liban, était devenue le point noir et la hantise de ceux qui se mettaient dans sa ligne de mire. Située le long de la ligne de démarcation, elle fût abandonné pas ses habitants, les francs-tireurs s’en emparèrent et devint leur nid. 

Ce bâtiment construit en 1924, lors du mandat français est d’une admirable architecture dans un mélange de styles ottoman, local et occidental, bâti en grès traditionnel de couleur ocre à l’origine du nom de l’édifice « la maison jaune »

Beit Beirut  ou "la maison jaune"
Sodeco / Beyrouth
Aujourd’hui, la municipalité de Beyrouth propriétaire des lieux a décidé avec ses partenaires, la Ville de Paris, le Ministère français des affaires étrangères et l’ambassade de France au Liban, de réhabiliter l’endroit et sauver ce patrimoine architectural afin de procurer un lieu de mémoire et une plateforme pour la recherche urbaine et le dialogue culturel. Un lieu de la mémoire, bien pensé, où l'on ne ressort pas indifférent

Un regard sur ce lieu sous un éclairage nouveau comme le fut l'aéroport et la gare ferroviaire de Rayak, carrefour stratégique depuis 1895, qui allait se dévoiler, une fois les autorisations de visite acquises.